Observant les failles du régime dictatorial du feu président MOBUTU et certaines anomalies sociétales, Monsieur Gabriel MOKIA décida de poser ses pieds dans le monde de la politique de son pays en 1995.
Quelques années après l’entrée de l’Alliance des Forces Démocratiques de la Libération (AFDL) en 1997, Gabriel MOKIA réalisa que pour mieux lutter contre les injustices dont il était lui-même victime et améliorer les conditions sociales des congolais qui souffrent le martyr, il était donc nécessaire qu’il se lance dans la politique active.
Il va créer son parti politique dénommé le Mouvement des Démocrates Congolais, pour combattre tout régime dictatorial dans qui s’installera dans le pays. Il prône la démocratie républicaine comme idéologie et le renouveau démocratique comme doctrine.
Plus tard, les contacts vont se rapprocher entre le nouveau régime et monsieur MOKIA, voyant son mentor et ainé Etienne TSHISEKEDI être relégué à KABEYA KAMWANGA, il refusa catégoriquement de se souiller moralement et il rejeta toute offre politique venant du régime de l’AFDL.
Son refus de collaborer avec le nouveau pouvoir fut considéré comme un acte de sabotage, c’est ainsi que débuta un marathon d’emprisonnement.
Il subit une première arrestation et expropriation de sa maison de la Gombe pour cause d’utilité publique en 1999.
L’an de 2002 point à l’horizon, cela insinuait le dialogue inter congolais, il fut voulu par l’un de médiateur de ce pourparlers monsieur KETUMILE MASIRE ex-président Botswanais cependant pour une seconde fois comme c’était le cas avec le régime de l’AFDL, monsieur Gabriel par un ton ferme refusa de participer à ces pourparlers car pour lui en n’aucun cas il pouvait négocier avec les rebelles.
Ce refus fut un acte mal digéré par ses pairs et déclenchera une seconde série d’arrestations de 2004 à 2005.
Aussitôt sorti de la prison, monsieur MOKIA se présentera comme candidat aux élections présidentielles de 2006, échoué au premier tour, il fera une coalition qu’on appellera l’union pour la nation avec d’autres alliés pour soutenir Jean Pierre BEMBA au second tour mais malheureusement ce dernier fut battu par monsieur Joseph KABILA.
Durant le premier quinquennat du Président Joseph KABILA de 2006 à 2011, monsieur MOKIA va se voir placer dans plusieurs maisons carcérales.
Sa déclaration en 2008 depuis sa cellule de la prison de makala pour condamner la rébellion du CNDP de Laurent NKUNDA lui valut encore un séjour prolongé.
Ayant de bonne relation avec le sphinx de Limete monsieur Etienne Tshisekedi, Monsieur MOKIA demanda à ses bases de pouvoir soutenir ce dernier aux élections de 2011 mais l’histoire fut encore répétitive comme en 2006 avec la nouvelle victoire de Monsieur Kabila.
Sous l’initiative de l’ex-président
Kabila les concertations nationales débutèrent en 2014 dans le but de former un gouvernement de cohésion nationale, monsieur MOKIA fut contacté par ces bourreaux cependant animait par ces croyances et convictions politiques, bafouant ce rendez-vous national qui était une occasion pour les autres politiciens de se faire une santé financière.
Ils créèrent en 2015 avec d’autre grand nom de l’opposition comme Vital Kamerhe, Olenga Nkoy, Eva Bazayiba, la dynamique de l’opposition dans le but de revendiquer contre toute violation constitutionnelle. Il fera aussi un duo de fer avec le fait Christian Bandibangi
Plusieurs manifestations eurent lieu comme celle du 18 au 21 janvier 2015 qui mettait en évidence la non-modification de l’article 8 de la loi électorale.
2016 connaitra un apport politique majeur de monsieur Gabriel MOKIA pour un processus électoral pacifique en RDC. Il fut le consultant majeur et géniteur de l’accord de la cité de L’UA avec EDEN KOJO comme médiateur.
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